#Google : des employées et activistes anti-#HarcèlementSexuel dénoncent des représailles en interne
Deux salariées à l’origine de ce mouvement dans l’entreprise racontent les menaces dont elles ont fait l’objet depuis.
« Google mène des représailles contre plusieurs organisateurs » d’une protestation interne contre le harcèlement sexuel et pour l’égalité chez le géant du numérique, ont dénoncé, dans un e-mail interne envoyé lundi 22 avril, deux des figures du mouvement, révèle le site Wired.
Les auteures, Meredith Whittaker et Claire Stapleton, font partie des sept salariés qui ont lancé le Google Walkout for Real Change, une manifestation au cours de laquelle près de 20 000 employés sont descendus dans la rue, en novembre 2018, devant les bureaux de Google à Mountain View, en Californie, mais aussi à New York, Singapour, Londres, Dublin, Zurich, Toronto ou Chicago.
« On m’a dit que je serais rétrogradée »
Meredith Whittaker écrit que Google lui a annoncé que son rôle allait « changer énormément », peu après la dissolution, le 4 avril, du tout nouveau conseil d’éthique sur l’intelligence artificielle de l’entreprise. Ce démantèlement avait été décidé sous la pression d’une autre fronde en interne : près de 2 000 employés avaient protesté contre la présence dans ce comité d’une représentante conservatrice considérée comme « antitrans, anti-LGBTQ et anti-immigrants ». Meredith Whittaker – qui a notamment fondé l’AI Now Institute, une structure externe à Google destinée à la promotion de l’éthique dans l’intelligence artificielle – avait fait partie des protestataires, qualifiant sur Twitter la nomination d’« épouvantable ».
Lire la suite sur : Lemonde.fr