Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

#Textiles ultra innovants : quand la #mode réconcilie #luxe et #environnement

Publié le par Isabelle DEMETTRE

À l’heure où le sort de la planète suscite tant de mobilisation, impossible pour la mode de négliger sa part de responsabilité. Fil rouge de cette révolution : des textiles respectueux des hommes, des animaux et de la Terre. L’éthique, dès l’étiquette.

Textiles innovants respectueux de l'environnement
Fil rouge de cette révolution : des textiles respectueux des hommes, des animaux et de la Terre. L’éthique, dès l’étiquette. Félix Larher

RSE, voilà trois lettres qui font aujourd’hui beaucoup parler et écrire. Trois lettres signifiant Responsabilité sociétale des entreprises, mais qui restent floues pour les Français. Une étude Ipsos-Openmind Kfé montre en effet que 49 % d’entre eux ignorent totalement sa définition (1). Et pourtant, ces consommateurs, en quête de sens, exigent de plus en plus des entreprises qu’elles fassent preuve de responsabilité sociale et environnementale. La mode est-elle dans leur viseur ? Plus que jamais. Impossible pour la deuxième industrie la plus polluante au monde de ne pas se remettre en question. La tragédie du Rana Plaza, au Bangladesh, en 2013 - qui avait fait plus de 1 000 morts parmi les ouvriers qui travaillaient dans des ateliers de confection -, a marqué les esprits. Sans oublier les révélations de pratiques qui ont récemment fait scandale, tels Burberry ,qui annonçait en 2017, dans son rapport annuel, avoir détruit des produits d’une valeur totale de 31 millions d’euros, ou H & M ,également épinglé pour avoir brûlé ses invendus (60 tonnes d’habits depuis 2013). La mode l’a bien compris et opère une mutation. La révolution RSE est en marche.

Longtemps considérée comme un argument marketing, la durabilité est désormais un passage obligé pour les marques de mode et de luxe, selon les conclusions de l’enquête réalisée par McKinsey & Company pour la Camera nazionale della moda italiana (CNMI), dévoilée en mars dernier. Ainsi, les produits durables représentent aujourd’hui en moyenne 23% des achats des grands magasins et monteront à 40% d’ici à cinq ans. Le rapport révèle également que plus d’un quart des acheteurs déclarent avoir retiré une griffe de leurs références pour des motifs liés à la RSE, tels que les problématiques sociales, le bien-être animal… Et pas question pour les maisons de se limiter à de beaux discours : 68% des personnes interrogées précisent que le développement durable correspond à des éléments tangibles, tels que les matières, les processus de fabrication et les conditions de travail…

Lire la suite sur : Madame.lefigaro.fr

Commenter cet article