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3 jours au #CES de #LasVegas avec la gagnante du #PrixBusinessWithAttitude 2017

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Claude Terosier, ingénieure fondatrice de Magic Makers, qui apprend aux enfants à coder, s’est rendue à Las Vegas, au Consumer Electronics Show (CES), vitrine de la tech mondiale. Trois jours de folie, aux côtés du groupe La Poste, pour notre toute première lauréate.

Pourquoi j’y allais

«Tout a commencé par le prix Business with Attitude, que j’ai remporté il y a deux ans. La Poste, partenaire du prix, et l’un des plus gros exposants au CES, m’a embarquée avec les start-up qu’elle soutient au sein de son programme French IoT (objets et services connectés). Je l’ai pris comme une énorme chance. Depuis la visite de Fleur Pellerin, alors ministre chargée de l’Innovation et de l’Économie numérique, en 2014, et celle d’Emmanuel Macron il y a deux ans, le CES est devenu le meilleur endroit… où rencontrer des Français. C’est même devenu une blague entre nous. La France, représentée cette année par 381 start-up, était la deuxième délégation sur place ; et l’Eureka Park (parc des exposants) était envahi par une mer de French tech. Beaucoup d’institutions et de collectivités locales étaient aussi présentes. J’en ai profité pour tester auprès d’elles mon projet de développement : proposer des ateliers de code aux enfants dont la famille a peu de moyens. Cela demande que d’autres (collectivités, grands groupes) viennent en substitution. Le message est très bien passé. Rendez-vous dans six mois pour les retombées concrètes, mais ces premières réactions sont très encourageantes. Nous allions aussi à Las Vegas pour faire parler de nous. On n’a pas été déçus. Il y a cet article dans Madame Figaro… Nous avons aussi été mis en avant par La Tribune, Le Parisien, de nombreux influenceurs présents sur place. Au classement de la présence sur les réseaux sociaux, La Poste était en deuxième position tout au long de l’événement. Une visibilité formidable.»  

Ce qui m’a bluffée 

«Toutes les innovations autour de l’image. Nous vivons vraiment une révolution aussi importante que celle de Gutenberg avec l’imprimerie. Les études le montrent : les images ont plus d’impact que les textes. Le cerveau les comprend plus vite, capte le message et les émotions véhiculés. La qualité des hologrammes que propose Hypervsn, ou encore le mur d’écran de LG (ci-dessus) qui se plie et vous entoure littéralement, envahissant même le plafond, m’ont impressionnée. Les écrans dotés d’intelligence artificielle m’ont scotchée. Je pense à ce système d’analyse de la foule en temps réel : l’écran détecte votre sexe, votre âge, combien de fois il vous a vu(e), et avec qui. Il capte vos mouvements et peut signaler un début de soulèvement. Cela pose des questions sur les libertés individuelles. Mais ce qui m’intéresse dans mon métier est toujours de comprendre comment rendre la rupture technologique accessible à tous. C’est une façon de remettre l’humain au cœur du système – de prendre du recul, aussi, face à toutes ces innovations. L’IA n’est rien en soi. Elle oblige à se plonger au cœur des applications et des usages. Concevoir des robots affectifs, capables de repérer les émotions humaines et de s’y adapter, est l’enjeu du moment. Mais les assistants vocaux, comme ceux de Google et d’Amazon, ne sont qu’une version améliorée de l’interface homme/machine. C’est ma conviction : plus que jamais, l’éducation fera la différence. Donner à chacun les moyens de maîtriser ce qui est en train de se passer, c’est construire le monde de demain et contribuer à former des citoyens éclairés.»

Lire la suite sur : Madame.lefigaro.fr

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