Ces #chercheurs #toulousains recréent le #parfum du #muguet

L'imagination olfactive de l'équipe de Thierry Talou, ingénieur en recherche à l'INP- ENSIACETToulouse, n'a pas de limites. Depuis la création, il y a trois ans du FlavLab, – un outil pour permettre aux industriels d'analyser et de créer des parfums en Occitanie-, les idées fusent.

Une partie de l'équipe du Flav Lab Toulouse : Sarah Grivot (parfumeur) et Léa Lacoume. / crédit DR

Après s'être intéressés au pastel du Lauragais l'an passé, ces chercheurs se penchent cette année sur la glycine en tunnel, labellisée remarquable aux Serres municipales de Toulouse. 1er-Mai oblige, ils se tournent maintenant vers le muguet.

Comment cela fonctionne-t-il ?

«C'est très simple, explique Thierry Talou. On pose une cloche en verre sur la plante, Trap and sniff (attraper et sniffer), dans laquelle des fleurs vivantes ont été déposées. Ces fleurs vont émettre un parfum. À l'aide d'une seringue, on va capter ces molécules de parfum pour ensuite les déposer dans un appareil pour les analyser. Il suffit ensuite de déposer cette structure de molécule dans l'orgue à parfum pour recréer la senteur émise par la fleur initiale».

Plusieurs parfums ont ainsi été recréés par l'équipe de Thierry Talou. Autant d'arômes utilisés en effluves d'ambiance ou corporelles (parfums de corps). «Notre objectif est de faire l'interphase avec les industriels de la région d'Occitanie, poursuit ce chercheur. A l'exemple de Sarah Grivot, une ancienne de l'INP, qui a fondé avec succès, sa propre société de bougies parfumées. La même chose peut se faire avec le muguet et la glycine».

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