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Cette #Amiénoise a l’#art dans la #peau

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Cécile Harleaux crée des tatouages éphémères à partir d’œuvres d’art. Sa première plaquette propose des peintures de la Renaissance italienne. Elle est notamment en vente au musée du Louvre-Lens.

Cécile Harleaux crée des tatouages éphémères à partir d’œuvres d’art

C’est en discutant avec ses neveux, fans des tatouages Malabar, que Cécile Harleaux a eu cette idée pour le moins originale. « Je leur ai demandé ce qui leur plaisait tant dans ces tatouages ; ils m’ont alors répondu qu’ils aimaient le fait de pouvoir les poser où ils voulaient », se souvient cette enseignante en arts plastiques. Également fondue d’histoire de l’art, l’Amiénoise a alors l’idée de créer des tatouages éphémères représentant des œuvres. Un joli projet qui l’a beaucoup fait gamberger. Car avant de se lancer, Cécile Harleaux a été confrontée à l’épineuse question du droit à la reproduction.

Pour sa première plaquette, qui reprend des peintures de la Renaissance : La Joconde de Vinci, le David de Michel-Ange… ou encore Le printemps de Botticelli, les démarches ont été plutôt simples. Ces peintures relevant désormais du domaine public, les droits de reproduction se limitent à « l’indication du nom de l’artiste et de l’œuvre ». Rien de bien compliqué pour Cécile Harleaux, qui avait déjà prévu un petit laïus pour chaque tatouage. « Car mon objectif premier n’est pas de faire de jolis tatouages, mais bien de transmettre du savoir. »

Les choses se corsent pour les œuvres plus contemporaines, comme celles que Cécile Harleaux compte intégrer à sa nouvelle plaquette : Le fils de l’homme de Magritte, La Persistance de la mémoire de Dali ou encore Nu bleu de Matisse… « C’est assez compliqué, d’autant que le droit à l’image est très différent selon les pays. Pour le moment, je préfère donc me cantonner à la France. »

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