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#G7 à #Biarritz : les #femmes au sommet

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Cette année, la France préside le G7, qui débute ce 24 août à Biarritz. Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, la lutte contre les inégalités, et en particulier celles entre les femmes et les hommes, est la priorité. Cinq points à connaître pour mieux appréhender les enjeux inédits de cette rencontre.

G7 à Biarritz, les femmes au sommet
La France préside le G7, qui se tiendra du 24 au 26 août à Biarritz. AFP

Comme chaque année, le sommet du G7 réunit les chefs d’État et de gouvernement des sept pays les plus industrialisés - Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni - ainsi que les présidents de la Commission et du Conseil européens. La France, qui préside cette édition, accueille l’événement à Biarritz, du 24 au 26 août, après le Canada en 2018. Fort de la position du leader invitant, Emmanuel Macron a décidé de placer au cœur de cette rencontre la réduction de toutes les inégalités : celles provoquées par la dégradation de l’environnement ; celles qu’entraînent les politiques commerciales et fiscales ; celles qui naissent du terrorisme ; celles du numérique, qui ouvrent une nouvelle fracture dans le monde ; les inégalités femmes-hommes, enfin, qui sous-tendent toutes les autres. Pour la première fois, cet enjeu transversal sera au cœur des priorités précédentes. 

Une diplomatie féministe, c’est quoi ?

Sous l’impulsion de Marlène Schiappa, le gouvernement revendique depuis peu une «diplomatie féministe», c’est-à-dire soucieuse d’améliorer la condition des femmes dans le monde - vaste programme… Pour préparer le G7, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes s’est attachée à consulter une centaine d’associations féministes du monde entier regroupées sous la bannière du Women 7 (ou W7), et coordonnées par deux d’entre elles, Equipop et CARE France. «Nous sommes d’accord sur les objectifs à atteindre, mais pas forcément sur la manière de les atteindre, explique Marlène Schiappa. Les associations ont, néanmoins, des positions constructives et doivent porter ces saines pressions sur les pouvoirs publics.» En tête des revendications du W7, une augmentation des financements en faveur des ONG, ainsi qu’une meilleure intégration des femmes dans les processus décisionnels de leurs pays et des espaces internationaux comme le G7. «Il est important que les populations des pays du Sud, premières touchées par les inégalités, soient consultées, souligne Sophie Chassot, chargée de plaidoyer de CARE France. Nous ne voulons pas parler à leur place.»

Lire la suite sur : Madame.lefigaro.fr

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