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#UberCestOver : les #témoignages glaçants de passagères #Uber qui dénoncent leurs #AgressionsSexuelles

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Derrière le hashtag #UberCestOver, les récits se multiplient sur les réseaux sociaux. La plupart racontent des histoires similaires : des chauffeurs Uber récidivistes qui harcèlent et agressent des clientes pendant la course. La plateforme affirme tout mettre en œuvre pour faire face au phénomène.

#UberCestOver : les témoignages glaçants de passagères Uber qui dénoncent leurs agressions sexuelles
Des femmes témoignent de leur mauvaise expérience avec certains chauffeurs Uber. Getty Images

Quand la course Uber vire au cauchemar. Ce dimanche 17 octobre, Sonia profite de passer la soirée entre amis dans un bar du centre de Strasbourg. Vers 3h40 du matin, la bande d’amis commande une voiture avec chauffeur, via l’application Uber, depuis la place Gutenberg. Les trois jeunes femmes et le garçon s’installent dans le véhicule. Sonia, elle, s’assoit sur la place avant passager. «J’habite en dehors de la ville, c’est moi qui avais le plus de trajet donc je suis montée à l’avant jusqu’au moment de déposer mes trois amis», nous raconte l’étudiante de 22 ans. Puis de poursuivre : «Au départ, tout se passait très bien. Le chauffeur était gentil, très poli. Je n’avais pas à m’inquiéter pour la suite. C’est lorsque je me suis retrouvée seule que tout a basculé.»

Le chauffeur, bien plus âgé que Sonia, devient de plus en plus entreprenant. «Il commence à me demander mon âge, pourquoi je vis toujours avec mes parents, ce que je fais dans la vie. Quand je lui réponds que je suis étudiante en soins infirmiers, il me lance : "Ah, comme ça, tu pourras me soigner".» La jeune femme est mal à l’aise, répond sèchement. Quelques minutes plus tard, le conducteur entrelace ses doigts et ceux de Sonia. «À ce moment-là, tout se bouscule dans ma tête. Je suis tétanisée, je n’arrive pas à prononcer un mot», se souvient-elle. D’autant que l’homme rapproche sa main de la cuisse de Sonia, qui tente de le contrer avec son sac. En même temps, tout en veillant à ne pas se faire prendre, elle tente d’alerter l’une de ses amies par SMS. «Je remarque qu’il roule lentement, mais je ne pense pas à fuir. J’ai alors trop peur qu’il ait fermé les portes. Je décide de rester calme et de vérifier le trajet qu’il emprunte.»

Un "serial-chauffeur" met le feu aux poudres

Aux environs de 4h30, Sonia arrive finalement à destination, à la Robertsau, le quartier où elle vit avec ses parents. Dans sa chambre, elle s’effondre et raconte tout à une amie par téléphone. Aussitôt, elle fait un signalement sur l’application. «Dans le détail de ma course, il m’est possible de faire une remarque sur un conducteur, j’indique la situation suivante : "Le comportement de mon chauffeur m’a fait me sentir en danger". Puis, je pars me coucher.»

Trois heures plus tard, à 9 heures, la cliente reçoit le coup d’une fil d’une opératrice d’Uber qui prend note de son expérience. «La réaction de la plateforme a été rapide, j’étais assez surprise à vrai dire, se souvient Sonia. J’ai tout raconté. L’agent a évoqué l’option de porter plainte et m’a fourni une adresse mail dédiée à laquelle m’adresser.» Puis, sur les conseils de proches, elle décide tout de même d’aller plus loin et de poster sa mauvaise expérience sur Twitter. L’objectif ? Alerter les Strasbourgeoises. Tout de suite, son témoignage fait écho. Noémie, 24 ans, reconnaît le mode opératoire et le profil de la personne mise en cause.

Lire la suite sur : Madame.lefigaro.fr

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