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Elles se sont engagées pour un #MondeMeilleur

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Cinq femmes témoignent de leur engagement au sein d'une association. Elles font part de ce qu'elles apportent aux autres, pour tenter d'améliorer à leur échelle la société, et expriment également le sens qu'elles ont donné à leur vie grâce à ce militantisme.

Cinq femmes témoignent de leur engagement au sein d'une association.
© iStock/svetikd

Un jour, elles ont décidé de s’engager pour une cause qui leur tient à cœur. Elles nous racontent ce que cela a changé dans leur vie. Et en quoi, à leur niveau, elles changent le monde. 

Elles ont décidé qu'elles ne pouvaient plus ne rien faire. Sur leur temps libre ou à plein temps, après un choc ou au hasard, suite à un bénévolat, elles ont décidé de donner d'elles-même pour participer à l'élaboration d'un monde qui a plus de sens.

S'engager contre le réchauffement climatique

C'est pour sauver la planète que Coline, 31 ans, s'est engagée auprès d'Alternatiba. 

Pourquoi elle s’engage. "Je me bats pour l’environnement, pour montrer que des alternatives à nos modes de vie sont possibles. A 25 ans, je suis partie deux ans en mission de bénévolat au Burkina Faso, et à mon retour j’ai eu envie de m’investir pour l’écologie dans ma ville, à Lyon. J’ai fait partie du comité d’organisation de la toute première Marche pour le climat : avec mon copain, on circulait à vélo pour scander des slogans, il y avait beaucoup plus de monde que prévu, ça nous a motivés !"

"Je me bats pour l’environnement"

C’est à ce moment que je me suis rapprochée d’Alternatiba, un mouvement national pour le défi climatique et social. Nous menons des actions de sensibilisation à l’Alternati­bar, un bar engagé où sont organisés des conférences, des ateliers DIY... Je fais aussi partie du Collectif Actions Durables : grâce à des affiches dans nos immeubles, on rencontre nos voisins autour de thématiques choisies ensemble (solidarité, énergie, eau, réduction des déchets, alimentation), pour limiter notre impact environ­nemental. C’est positif, convivial, ça crée du lien !

Ce que ça lui apporte. "Côté vie pro, je suis salariée à l’association Les Petits Frères des Pauvres : la fibre de l’enga­gement, je l’ai toujours eue. Et défendre l’environnement, c’est juste évident aujourd’hui. Dans ma vie, je fais beaucoup de choses pour limiter mon impact, mais ce n’est jamais une contrainte. Nous avons par exemple un compost collectif au pied de l’im­meuble, et un jardin partagé."

"Pour l’alimentation, on se fournit dans une Amap, on mange de la viande mais de manière raisonnée. On se déplace beaucoup à vélo, on découvre l’Eu­rope en train, l’avion ne me manque pas du tout ! J’ai la chance d’avoir un copain qui partage mes convictions, ça aide. Autour de moi, je sens que les mentalités évoluent, il y a une vraie prise de conscience. Si je peux partici­per, tant mieux... même si j’aimerais faire plus."

Comment l’aider. "En essayant de changer quelques habitudes, comme utiliser une douchette écolo pour consommer moins d’eau. Il y a plein d’idées à piocher sur le site alter­natiba.eu. Plus on sera nombreux, mieux ce sera pour la planète... et pour nous."

Militer pour les personnes dans le besoin

Naomi, 23 ans, a donné du sens à sa vie en rejoignant Action contre la Faim.

Pourquoi elle s’engage ? "Je travaille depuis 2018 pour Action contre la Faim, une organisation qui lutte contre la faim dans le monde. Vaste programme ! Il s’agit surtout de sensi­biliser le grand public, faire des col­lectes, organiser des plaidoyers auprès de l’Etat. On veut montrer que lutter contre la faim, c’est bien plus que nourrir : c’est donner l’accès à l’eau potable, mais aussi permettre aux femmes d’être autonomes, aux bébés de grandir sereinement pour que l’allaitement se passe bien... En sep­tembre dernier, j’ai rejoint le service jeunesse d’ACF."

Son job ? "Organiser la Course contre la Faim dans les établissements scolaires de Paris et d’Ile-­de-France. Toute l’année, j’accompagne les enseignants et les élèves pour qu’ils organisent une course au mois de mai, au cours de laquelle de l’argent est récolté, et affecté à une mission spécifique – en 2020, ce sera pour nos pro­grammes en République Démocra­tique du Congo. L’an dernier, 3,2 millions d’euros ont été récoltés !"

Ce que ça lui apporte. "J’ai eu le déclic pour l’humanitaire lors de mon premier bénévolat, à Washington, durant mes études : je faisais partie de l’association qui aidait les femmes victimes d’agressions sexuelles sur le campus. Je me suis rendu compte que je pouvais vraiment aider. A par­tir de ce moment-­là, ma voie était tracée, mais pour moi l’humanitaire a pris tout son sens lorsque je suis entrée chez Action contre la Faim, qui correspond à mon éthique et mes valeurs. Se sentir utile et en faire son métier, c’est une chance énorme."

Comment l’aider ? "Si vous avez des enfants ou si vous connaissez des enseignants, parlez-­leur de la Course contre la Faim ! Et tenez­ vous infor­mée sur actioncontrelafaim.org."

Lire la suite sur : Cosmopolitan.fr

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