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Que valent les #alternatives au #CuirAnimal ?

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Le cuir vegan s'impose comme la nouvelle alternative mode à adopter. Mais comment se traduit-il ? Faut-il miser sur ces nouvelles alternatives au cuir animal ? Explications.

Le cuir vegan s'impose comme la nouvelle alternative mode à adopter
© Poétique Paris

Deuxième industrie la plus polluante derrière le pétrole, la mode tente un passage au vert. Les créateurs de marques de mode vegan sont les premiers acteurs de ce changement de cap. Un de leurs combats majeurs ? Les alternatives au cuir animal avec l'essor du cuir dit "vegan".

Qu'est-ce que le cuir vegan ?

Si l'expression "cuir vegan" a été largement popularisée par la modosphère, elle n'est en réalité pas correcte. D'après un décret de janvier 2010, "l'utilisation du mot 'cuir' est interdite dans la désignation de toute autre matière que celle obtenue de la peau animale". Il n'existe donc pas de cuir vegan. Mais les alternatives au cuir animal sont, quant à elles, de plus en plus plébiscitées. 

Pour Thomas Ébélé, co-fondateur de Sloweare, une plateforme de référence autour de la mode éco-responsable et éthique, le liège est la matière à privilégier. "Le liège est la seule alternative qui me paraît éco-responsable car on ne tue pas des arbres pour le récolter", avance-t-il. Ce matériau résistant est en effet extrait des chênes-liège sans abimer l'écorce de l'arbre. 

Parmi les autres alternatives, on retrouve les feuilles d'ananas, les graines de céréales ou encore les écorces d'agrumes. Des éléments naturels qui sont bien souvent, mêlées à du polyuréthane, qui joue le rôle d'agglomérant. "Le polyuréthane n'est pas du tout éco-responsable et c'est bien là la limite de ces alternatives", explique Thomas Ébélé, "on rajoute des matières polluantes à des éléments naturels".

Un procédé qui pousse le co-fondateur de Sloweare à se questionner sur la mode vegan : "Sur notre plateforme, on incite le consommateur à s'intéresser à la traçabilité de chaque produit et de ne pas succomber au greenwashing", explique-t-il, "l'idée n'est pas de glorifier à tout prix la mode vegan, car elle a aussi ses limites".

Qu'il s'agisse de cuir animal ou d'alternatives vegan, la notion de transparence avec le consommateur doit primer. "La marque Jules & Jenn affiche tout le processus de fabrication de ses chaussures en cuir végétal (cuir animal tanné de manière végétale)", avance Thomas Ébélé, "on sait d'où vient le cuir et comment il a été traité jusqu'au produit final".

Lire la suite sur : Cosmopolitan.fr

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