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Aux #ÉtatsUnis , les #patronnes se font rares

Publié le par Isabelle DEMETTRE

L'année 2018 est annoncée comme celle de la femme en politique aux États-Unis, mais dans les grandes entreprises les patronnes sont rares, et cela risque de durer.

Au sommet des organigrammes, les hommes rechignent désormais à jouer les "mentors" avec l'apparition du mouvement #MeToo.

Le départ fin septembre de l'Indienne Indra Nooyi de la tête de PepsiCo, après douze années marquées par un bond de 80% du chiffre d'affaires, a conforté une tendance observée depuis bientôt deux ans: la baisse du nombre de femmes PDG, alors même que les débats sur l'égalité hommes-femmes occupent une place prépondérante dans la sphère publique et médiatique.

Irene Rosenfeld (Mondelez), Denise Morrison (Campbell Soup), Margo Georgiadis (Mattel), Sherilyn McCoy (Avon), Meg Whitman (Hewlett-Packard), Ursula Burns (Xerox), Ellen Kullman (Dupont) ont cédé leur fauteuil. 

Elles ont toutes été remplacées par des hommes, un coup dur pour la diversité, car avec ces nombreux départs, moins de 5% de femmes dirigent aujourd'hui les entreprises membres du S&P 500, indice boursier regroupant les 500 plus grandes sociétés de Wall Street, contre 5,4% en 2017, selon le cabinet Pew Research Center. 

"On va dans la mauvaise direction", fustige Lorraine Hariton, qui dirige Catalyst, une ONG militant pour la promotion des femmes à de hautes responsabilités. "Les femmes parviennent à obtenir des postes de management de base, deviennent responsables intermédiaires, mais ne peuvent plus aller plus haut".

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