Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

En #Afrique, la révolution #numérique s'écrit au #féminin

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Green tech, e-learning, e-santé, financement participatif… En Afrique, la révolution numérique représente un nouvel espoir pour des femmes toujours plus nombreuses à se lancer dans l'entrepreneuriat. La preuve à Dakar à l'occasion de la première édition africaine de la Journée de la femme digitale, le 13 juin dernier.

Journée de la femme digitale à Dakar
Journée de la femme digitale à Dakar, de gauche à droite : Djenaba Ndiaye, Boussoura Talla Guéye, Afua Osei. (Le 13 juin 2019.) Journée de la femme digitale

Elles s’appellent Nafissatou, Arielle, Afua ou Boussoura. Elles sont avocates, ingénieures, étudiantes ou artistes et partagent la même ambition : entreprendre pour changer la société. Leur arme ? Le numérique. Rassemblées le 13 juin, à Dakar, au Sénégal, pour la première édition africaine de la Journée de la Femme Digitale (JFD) organisée par The Bureau, une cinquantaine d’entrepreneures, d’institutionnels, d'entreprises et d'associations partenaires se sont succédés sur la scène de la salle de conférence de l'hôtel Pullman Teranga pour exposer leur vision de l'entreprenariat au féminin, devant un public - majoritairement des femmes - de près de 650 personnes. Environnement, santé, éducation, droit, entrepreneuriat, agriculture, finance, arts créatifs, les profils et les récits varient, mais l’énergie est la même, communicative et sans faille.

Les Africaines, championnes de l'entreprenariat

Inventer aujourd'hui les emplois de demain est l'un des défis majeurs du continent, dont la population âgée de 15 à 35 ans devrait atteindre près de 850 millions de personnes à l’horizon 2050. En Afrique plus qu’ailleurs, l’économie numérique et les nouvelles technologies ont le pouvoir de libérer les énergies créatives et l’esprit d’entreprendre, en particulier chez les femmes. Delphine Rémy-Boutang, fondatrice de la JFD, le rappelle : «Au Sénégal, les femmes sont le moteur de cette révolution. Elles représentent 30% de l'éco-système numérique, contre 10% en France.» Championnes de l'entrepreneuriat, les Africaines sont 24% à être impliquées dans la création d'entreprises contre 6% seulement en Europe et en Asie centrale, selon une étude du cabinet Rolland Berger (1). Un record qu'il faut opposer avec une autre réalité : celle de l'économie informelle, c'est-à-dire la production de biens et services qui échappent à la réglementation ou à l'impôt.

Lire la suite sur : Madame.lefigaro.fr

Commenter cet article