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Faut-il se fier à des #critères pour trouver l'#HommeIdéal ?

Publié le par Isabelle DEMETTRE

C'est quoi ton type de mecs ? Grand, musclé, bronzé ? On a toutes des critères en tête avant de rencontrer le bon. Et si finalement on se mettait des barrières pour pas grand chose ?

Faut-il se fier à des critères pour trouver l'homme idéal ?
©Getty Images / Communiqué

« Thomas aura les yeux bleus et les cheveux marron avec une mèche, un sweat à capuche rouge, il courra vite et il aimera bien faire la fête. » C’est en ces termes que Garance, 6 ans, me décrit son futur amoureux et mari, père de leurs jumeaux à venir, Léo et Léa. J’ajouterais bien à sa liste qu’il doit avoir des sweats de rechange, être gentil avec elle et respectueux envers les femmes.

Je lui raconterais bien également l’histoire de sa maman et de toutes ces femmes qui se sont perdues tant de fois ?en croyant trouver le « bon », c’est-à-dire celui qui remplissait tous leurs critères, sauf peut-être celui de les rendre heureuses. Et qui, un jour, sont tombées sur celui qu’elles n’attendaient pas.

Sortir avec un collègue

Garance a toute la vie pour changer de critères, et ses seuls bobos, elle les arbore sur ses genoux. Mylène a 35 ans et un certain nombre de chagrins d’amour au compteur. Alors, il y a quelque temps, elle a décidé de se protéger et de ne plus perdre de temps : « Quand on a vécu pas mal d’histoires foireuses, on a l’impression d’être au clair sur ce qu’on veut. Ça fait une sacrée sélection. Il sort d’une histoire compliquée ? Je zappe. Il vit à 500 km ? Suivant. Il n’a jamais vécu seul ? Next. » « Chat échaudé craint l’eau froide », et les douches froides, Mylène n’en veut plus.

Alors, le mécanisme est simple : pensant tirer des leçons des expériences passées, elle a procédé par élimination. « Mon objectif était très clair, c’était de gagner du temps et d’aller droit au but. Le but, lui, était moins officiel, puisque c’était de me maquer pour de bon et d’avoir des enfants... »

Moins officiel peut-être, mais pas besoin d’avoir fait une licence de psycho pour interpréter les signaux émis à cette époque : « Sans surprise, ça n’a pas marché. J’ai rencontré quelques mecs qui remplissaient mes conditions. Mais j’étais dans une attente qui plombait la relation. Finalement, en voulant gagner du temps avec mes critères, je ne faisais que sauter des étapes. » Y compris celle, indispensable, de la légèreté, de l’inconnu et de la découverte.

“No zob in job”, c’était un de mes mantras

« Pendant toute cette période, j’étais assez proche d’un collègue. “No zob in job”, c’était un de mes mantras. Un des siens aussi, alors il n’y avait pas d’arrière-pensées entre nous.? Un beau jour, j’ai réalisé que j’aimais notre relation. Celle qu’on avait eu le temps de tisser, parce qu’avec lui, je n’avais pas mis la charrue avant les bœufs. »?

Ce qu’on peut retenir : Souvent, nos conditions portent sur l’autre. Mais ce genre de raisonnement zappe un aspect essentiel de la relation : la relation... Pour ne pas passer à côté d’une belle histoire, nos fameux critères doivent concerner le lien à deux (de la complicité, de la confiance), et pas l’autre pris comme un individu isolé.

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