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Mettre en avant son grain de folie, le nouveau réflexe qui va réveiller votre #CV

Publié le par Isabelle DEMETTRE

Après les hard et soft skills, les mad skills séduisent de plus en plus les recruteurs. Ces compétences atypiques s'avèrent déterminantes pour faire la différence sur le CV et en entretien. Des profils décalés qui n'attirent pas uniquement les start-up.

Et si courir un marathon par semaine, savoir hacker un système informatique ou être passionné d'un auteur japonais pouvaient vous permettre de décrocher un emploi ? Jusqu’à présent, on connaissait le duo classique hard et soft skills, compétences techniques dites dures et aptitudes plus douces qui rythmaient les CV. Aujourd’hui, les mad skills ou «compétences folles» séduisent de plus en plus de recruteurs. Importé directement de la Silicon Valley, ce concept englobe ce que l’on appelait autrefois les «hobbies» (loisirs), mais pas seulement. Au-delà de développer des compétences par le biais d’un sport ou d’une passion, les mad skills révèlent des traits de personnalité très particuliers du candidat et, en cela, représentent un véritable intérêt pour les RH.

«Le candidat vit des expériences très concrètes qu’il peut appliquer dans son travail. On parle de compétences transférables. Les loisirs sont transposés dans le domaine professionnel, explique Pauline Lahary, fondatrice de MyCvFactory, qui coache les jeunes dans leur démarche de recherche de travail. Si une personne fait de l’escalade, elle développe une capacité à évaluer des situations, à prendre des risques, à se dépasser… Des compétences utiles lorsque l’on prétend à des postes de direction, par exemple. De même, une habituée des concours de beauté aura une grande aisance à s’exprimer à l’oral et un peintre sera patient et créatif.» À travers ce qui n’est, sur le papier, qu’un divertissement, le prétendant à un poste doit montrer en quoi il est une valeur ajoutée pour l’entreprise.

Faire la différence

Dans un monde toujours plus concurrentiel, il faut savoir tirer son épingle du jeu, avoir ce fameux «truc en plus» pour faire la différence. «À CV égal, on se penche sur la personne en elle-même», explique Pauline Lahary. Derrière un terme très marketing, les mad skills seraient donc ce «supplément d’âme» qui fera de vous le ou la collaborateur(ice) idéal(e) pour le poste. «Nous cherchons un coéquipier sur le long terme. Il faut que celui-ci soit inspirant.» Alors, plutôt que d’écrire : «je suis féru(e) de musique», il vaut mieux parler d'un chanteur dont on est fan.

Les compétences évoquées doivent toujours accompagner un projet professionnel précis. «L’emploi doit être en parfaite adéquation avec la personnalité. Pour un poste d’assistant(e) de direction, il faut être rigoureux et organisé. Il importe peu d’avoir le goût du risque,» poursuit Pauline Lahary.

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